Mercredi 18 mai, la chaîne de télévision M6 était en visite au Pop-Up store Top Gun. Ce magasin éphémère situé à Juan-les-pins est tenu par Georgia et son conjoint Yann. Pour ce reportage exclusif à l’occasion du festival de Cannes, les fans de la marque étaient au rendez-vous !
La marque Top Gun s’installe en France
La marque américaine Top Gun a débarqué en France en octobre 2021. Fondée en 1996 dans le Queens à New-York, elle s’inspire du patrimoine militaire. Elle puise aussi ses racines grâce à la popularité de l’école navale Top Gun. La marque offre des pièces d’exception et durables, qui nous rappellent nos icônes glamour de cette époque.
Pop-Up Store de Juan les Pins
Après un magasin éphémère situé à Paris, c’est au tour du sud de la France d’accueillir un nouveau point de vente aux couleurs des années 80. Pour fêter son lancement, l’équipe a rencontré Chris Monier fan d’aviation et moto depuis son plus jeune âge. C’est ainsi que son arrivée fracassante en blouson en cuir à patchs n’a pas laissé la chaine de télévision indifférente. Véritable retour vers le futur, les clients Top Gun ont apprécié le show et se sont adonnés à divers selfies.
Nous rencontrons Clara Crochemore, ancienne journaliste pour Marie France, aujourd’hui rédactrice web dans la mode et les projets éco-responsables. Nous avons souhaité vous partager son parcours inspirant et son « adieu » à la fast fashion. Découvrez comment est-elle devenue rédactrice web pour des projets éthiques et positifs !
Changement de journaliste mode à rédactrice web mode éco responsable éthique, quel a été ton déclic ?
Je dirais qu’il s’agissait plus d’un processus qu’un déclic. J’ai commencé à changer mes habitudes timidement. En remplaçant mes produits ménagers, en essayant d’utiliser moins d’emballages, etc.
La mode est arrivée beaucoup plus tard ! En tant que journaliste mode, je ressentais un malaise de plus en plus important que j’avais du mal à identifier. Le ballet incessant de « nouveautés », les tendances, les « must-have » : tout cela commençait à manquer de sens pour moi. Tout allait trop vite, une effervescence pas forcément justifiée à mon sens. Je commençais à être mal à l’aise avec le fait de mettre en avant certaines marques, et, à travers mes articles, d’inciter à consommer toujours plus (les sélections shopping, les soldes etc.).
Je savais que les dessous de la mode n’étaient pas reluisants, mais je dois avouer que j’avais peur de ce que j’allais trouver en grattant la surface… je me suis donc voilée la face pendant un moment. Et s’il faut parler de déclic, je dirais que c’est le documentaire The True Cost d’Andrew Morgan qui a marqué un tournant. Beaucoup de personnes ayant tourné le dos à la fast fashion en parlent d’ailleurs comme d’un déclencheur.
Après l’avoir vu, ce documentaire ne me quittait plus. Il montre à quel point la filière du vêtement est complexe et opaque. J’ai ensuite ouvert les yeux sur beaucoup de choses, et je dois avouer que ça me paraissait un peu vertigineux. A partir de quand peut-on vraiment dire qu’un vêtement est éco-responsable ? Il y a la question de la matière première, de la fabrication, du tissage, de la teinture, mais aussi de la pollution engendrée par le lavage et par la fin de vie du vêtement. Et bien sûr la question sociale, celle du respect et du bien-être des travailleurs. Chaque alternative comprend ses avantages et ses inconvénients. La première solution, en réalité, c’est de moins acheter.
Malgré cette prise de conscience, je continuais à commander chez Mango, Zara… j’avais du mal à résister. Il y a eu un décalage entre la prise de conscience et le moment où j’ai décidé de revoir mes habitudes ancrées depuis des années et de changer radicalement ma manière de « consommer » et de considérer le vêtement. En parallèle, cela faisait un moment que je ne me sentais plus alignée avec les valeurs de mon entreprise. J’ai donc décidé de prendre un nouveau départ en me lançant en freelance. Et cette fois, en mettant tout ce que j’avais appris au service des petites marques qui essaient de bien faire les choses. Cela a entraîné des rencontres passionnantes ! C’est un bonheur d’entendre des créateurs et entrepreneurs parler de leurs aventures et de les soutenir.
Rédactrice web mode éco responsable et pollution numérique, comment choisir ?
Très bonne question ! La pollution numérique est en effet un vrai problème. Surtout qu’étant immatérielle, il est plus difficile d’en avoir conscience. La rédaction d’articles, les réseaux sociaux, les newsletters : chacun engendre de la pollution numérique, de façon plus ou moins élevée. Ils sont pourtant essentiels pour une entreprise, surtout si elle est uniquement présente sur le digital. En effet, cela permet d’engager un vrai dialogue avec sa communauté et de se développer. Difficile donc de choisir entre les deux ! Il n’y a pas là non plus de solution parfaite. Selon moi, le mieux est de trouver l’équilibre pour publier moins, mais mieux. Sans perdre de vue les exigences des algorithmes qui demandent une certaine régularité pour pouvoir être visible. Cela passe par le fait d’éviter de publier uniquement pour publier et essayer d’apporter quelque chose de nouveau.
Au niveau articles, il ne faut pas hésiter à créer des articles de fonds, à y ajouter votre point de vue, votre expertise et votre personnalité. Ce seront des articles vraiment lus, utiles pour les lecteurs et vos clients, et qui permettront de créer un vrai lien. Demandez également à vos clients ce qu’ils aimeraient lire, les questions qu’ils se posent pour y répondre en article. Les blogs d’Atelier Unes et de Loom, appelé La mode à l’envers sont par exemple très intéressants. Ces marques créent peu d’articles, mais quand elles le font, ils sont toujours pertinents.
Quel conseil donnerais-tu à une marque éco-responsable qui souhaite développer sa communication ?
Le travail de rédaction et de communication peut-être à double tranchant. En voulant travailler les mots, faire des phrases accrocheuses, on peut sans le vouloir donner une impression de marketing creux, voire pire, de greenwashing, même quand ce n’est pas le cas. Il est donc important de bien vérifier les mots, s’assurer que le sens qui se dégage correspond bien au projet. Et surtout, être transparent. C’est impossible de tout faire parfaitement quand on est une entreprise qui démarre, mais c’est important de le dire à ses clients, de rester précis et de ne pas les induire en erreur.
Quels sont les critères les plus importants pour toi dans le choix de tes collaborations ?
Il y a plusieurs critères qui entrent en jeu : mes convictions, le goût du challenge, les opportunités croisées sur mon chemin… et naturellement la question financière, parce que lorsqu’on se lance en tant que freelance, on n’a pas toujours l’occasion de pouvoir choisir et il faut payer ses factures. Concernant les projets autour de la fast fashion : je les refuse, parce que je ne veux vraiment plus alimenter ce système. Ensuite, je peux accepter une mission parce que cela représente un défi. Toutes mes collaborations ne concernent pas le domaine éco-responsable – même si je veille à ce qu’elles restent cohérentes avec mes valeurs. Enfin, et surtout, j’aime accompagner les entrepreneurs passionnés et sincères dans leurs démarches. C’est un vrai moteur de participer à des projets nourris par de vraies convictions.
Cette nouvelle édition de la Fashion Week va devoir faire preuve une fois de plus de créativité. Pour assurer ce rendez-vous incontournable, les marques de luxe se réinventent et nous proposent des expériences surprenantes. Et si finalement les mesures gouvernementales nous donnaient l’occasion d’être plus inclusifs ?
Louis Vuitton : Walk in the Park
Virgil Abloh, directeur artistique des collections masculines Louis Vuitton, nous transporte une fois de plus dans son univers où création et digital vont de pair. On se souvient en 2019 de son jeu vidéo en 2D « Endless runner ». Cette année, c’est la réalité augmentée développée par l’application Louis Vuitton qui a la cote !
En effet, la marque invite le public à se déplacer 2 rue Place Vendôme pour interagir avec la figurine animé Zooom et ses amis. Cet événement « Walk in the Park » s’inscrit dans une série d’expériences à la fois physiques et phygitales.
Le digital crée du dialogue avec la marque pendant la Fashion Week
Tout comme Hanifa l’été dernier et son défilé en 3D diffusé en direct sur Instagram, Louis Vuitton joue la carte de l’interaction. En proposant au public d’utiliser son smartphone que ce soit au travers d’un réseau social ou même d’une application mobile, l’utilisateur va entrer en communication avec la marque. Par conséquent, il va se sentir plus proche, plus investi. L’enseigne va lui proposer de réagir, grâce aux émoticônes par exemple. Elle peut l’inviter à laisser un avis en commentant en direct ou en repartageant son expérience sur les réseaux sociaux. En d’autres termes, les spectateurs agissent comme des journalistes. Ils prennent la parole sur ces shows autrefois réservés à l’élite de la mode.
Des défilés qui rassemblent
La participation aux défilés de la Fashion Week était jusqu’ici proposée aux célébrités ou aux grands noms de l’industrie du textile. Aujourd’hui, les expériences digitales permettent de démocratiser ces événements populaires et de les rendre accessibles à tous. En offrant des shows en direct ou participatifs, les marques se rapprochent de leur communauté et fidélisent leurs clients. C’est un moment parfait pour recréer du lien. Ils invitent aussi à la rêverie à l’heure où les loisirs se font rares et que la population est majoritairement en télé travail. Alors que nous réservent les prochains défilés ? Quelles marques réussiront à nous faire voyager ? La réponse à partir du 21 janvier.
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